Destins – Le jeu de la vie

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« Jouez à Destins pour changer de vie ! » La phrase de cette fameuse publicité des années 90 est presque aussi célèbre que ce jeu célébrant le capitalisme. Publicité que vous pourrez revoir bien sûr en fin d’article.

Destins (le jeu de la vie) ne date pas d’hier puisque son origine vient du 19ème siècle, de 1861 précisément, inventé par l’entrepreneur Milton Bradley qui le nomma « The Checkered Game of Life » (en français : Le Damier Jeu de la Vie). Il se jouait sur un plateau de 64 cases ressemblant fortement à un damier comme l’indique son nom original. Il fallut attendre 100 ans pour que la compagnie, devenue le géant du jeu MB, sorte une version moderne du jeu, qui lui donna l’aspect que l’on connaît aujourd’hui, même si les règles ont au final assez peu évolué avec le temps. En France il prit le nom simple de « Destins » avant de prendre le sous-titre « Le jeu de la vie » dans sa version actuelle. Outre la publicité, si le jeu est si marquant pour la génération 90’s c’est qu’au début des années 90 il a subi un lifting pour le mettre au goût du jour avec des notions d’actualité comme le recyclage des déchets par exemple.

Vous pouvez jouer à Destins jusqu’à 10 joueurs. En commençant la partie, chaque joueur reçoit une petite voiture comme pion. Point de dés dans Destins mais la fameuse roue de la vie avec des cases numérotée et les couleurs de l’arc en ciel, on déplace la voiture sur les cases du nombre indiqué par la roue. Sur chaque case des événements de la vie réelle comme des naissances, le fait d’être endetté, des investissement (de la vie réelle et capitaliste on l’a dit :p)… D’ailleurs l’économie semble un sujet cher à MB après Hôtel. Toutes ces joyeusetés vont rythmer la vie économique du joueur pendant la partie. Dans la version actualisée du fameux Damier, on a le plateau de jeu avec des cases bien sûr, mais également des parties mobiles en plastique à fixer sur ce plateau : c’est le cas de la roue mais également d’immeubles ou maisons ainsi que d’une montagne.

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Comme au Monopoly il y a un banquier choisi au hasard parmi les joueurs, qui distribue 10000 crédits (je ne sais plus quelle est la monnaie). En commençant le jeu on doit faire le choix entre un départ universitaire ou un départ carrière directement. Pour un départ carrière on saute le premier segment du plateau et on pioche une carte métier. C’est un tournant important dans le jeu car le métier aura un impact sur le jeu à venir, certains segment du plateau n’étant réservés qu’à certains métiers précis. Chacun ayant en plus ses spécificités. Par exemple si vous êtes agent du fisc vous ne payerez pas d’impôts (salaud). L’agent des impôts lui reçoit l’argent des autres joueurs. Les médecins cumulent les frais médicaux des autres et le policier peut distribuer des amendes si vous allez trop vite sur le plateau de jeu et que vous avancez de dix cases par exemple. Il y a également les cartes salaire, à chaque fois que vous vous arrêtez sur une telle case, la banque vous reverse votre salaire.

Quelle est la différence de commencer le jeu avec un départ universitaire ? Et bien avec l’université vous ne commencez pas immédiatement votre carrière pro (logique) et une fois que vous aurez passé les cases consacrées à vos études vous pourrez ensuite avoir le choix de carrière que vous voulez entre trois cases carrière et salaire piochées. C’est un sacré bonus, mais du coup, vous commencerez la vie réelle avec un emprunt pour vos études et une dette de 40000 crédits qu’il vous faudra rembourser.

Il y a plusieurs types de cases sur le plateau, et il est obligatoire de s’arrêter sur certaines (les rouges) comme choix de carrière si vous faites des études ou la case du mariage ou le fait d’acheter une maison (du mobile home au ranch huppé). Les cases oranges n’imposent pas d’arrêt mais leurs mentions sont obligatoires. Pour les bleues vous pouvez suivre ou pas à votre bon plaisir. Les vertes représentent le ca$h (salaire). Et puis les fameuses cases « Vie » qui écrivent le scénario de votre vie du jeu et qui donne un jeton « Destins ». Ces jetons sont révélés en fin de partie et peuvent être décisifs, comme par exemple dire que vous avez gagné le prix Nobel et que vous touchez une belle prime…

Encore plus poussé que pour le Monopoly, il y a une vraie gestion financière avec la banque, auprès de laquelle vous pouvez faire des emprunts ou souscrire une assurance pour votre bien (qui coûte de l’argent bien sûr mais qui vous dispensera des cases accidents). Ou bien acheter des actions, qui est en réalité un paris sur le chiffre obtenu avec la roue (par ex si votre carte action est sur le 7 et bien vous gagnerez de l’argent à chaque fois qu’un joueur tombe sur 7).

La fin de la partie arrive lorsque tous les joueurs ont atteint la retraite et que tous les jetons « Destins » sont révélés : on compte alors celui qui a le plus d’argent au cumul et c’est lui qui gagne la partie. La retraite peut se faire au choix à la maison de retraite du milliardaire ou à la campagne. Chaque maison offrant bien sûr des bonus comme des malus quand à la gestion de vos pions « Destins ».

J’aimais bien Destins, c’était un jeu plutôt rigolo comme simulateur de vie, et surtout avec l’avantage d’être bien moins long et prise de tête que le Monopoly. Je me souviens des petites voitures qui nous servaient de jetons pour avancer et dans laquelle on ajoutait des personnages au fur et à mesure qu’on se mariait ou qu’on avait des enfants. Très agréable à jouer en tout cas. Et vous les amis, vous souvenez-vous de Destins le jeu de la vie ? Quel est votre jeu économiste préféré ?

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