Smallville
Dès 2001, la série Smallville a été un carton d’audience aux États-Unis. Qui se souvient des péripéties du jeune Superman, diffusées en 2003 dans la trilogie du samedi sur M6 ?
Ce programme contait l’adolescence de Clark Kent, qui fut envoyé sur Terre par ses parents, avant la destruction de leur planète Krypton. Son vaisseau s’était crashé dans la petite contrée de Smallville. Il avait donc été trouvé, puis adopté par un couple de fermiers : les Kent. Mais cela a engendré des conséquences. En effet, des morceaux de kryptonites provenant de cette même planète, transformaient les humains qui les touchaient, en kryptomonstres. Ils étaient dotés de pouvoirs magiques, dont les trois-quarts tentaient d’en tirer profit. Clark jonglait alors entre sa vie de lycéen/fermier, à celle de protecteur.
Personnellement, j’avais adoré Smallville, car ça traitait sur la jeunesse de l’homme d’acier et non sur ses aventures en tant que super-héros, ce qui explorait un point de vue inédit. Et pour causes : les personnages de la mythologie DC Comics qui furent adaptés au grand écran ou au cathodique, étaient des adultes. Ça donnait donc une meilleure identification aux spectateurs adolescents, tout en apportant une certaine sensibilité au mythe de Superman.
Si Lois & Clark privilégiait le format familial avec une petite dose de science-fiction et de romantisme, cette série donnait dans le fantastique allié au dramatique, sans pour autant oublier l’incontournable triangle amoureux, digne des grands programmes de ce nom. Entre Clark qui rêvait de Lana, qui était en couple avec Whitney, en passant par sa meilleure amie Chloé qui était amoureuse de lui en secret, ça provoquait des rebondissements aussi palpitants que Dallas. Dites-moi si je me trompe ?
L’idée d’inclure des anciens acteurs des films et séries DC Comics comme Annette O’Toole, accompagnée de Christopher Reeve (Lana Lang et Clark Kent/Superman dans les 4 films cultes Superman), Teri Hatcher et Dean Cain (Loïs & Clark dans la sitcom éponyme) ou encore Lynda Carter (alias Wonder Woman dans le programme culte des années 70’s), fut un sacré clin d’œil aux fans de cette firme et ça, c’était bien pensé. De plus, voir des super-héros cultes du même univers tels que : Green Arrow, Flash, Aquaman, Supergirl, Martian Manhunter, Canari Noir ou encore Zatanna, permettait aux téléspectateurs de les connaître, mais aussi de leur faire découvrir les bandes dessinées d’où ils provenaient.
Je me souviens encore lorsqu’il y avait Christina Milian, Tori Spelling ou Jane Seymour dans les épisodes. Mais ce qui m’avait le plus marqué, c’était la relation chien et chat entre Lex Luthor et Clark, mais surtout celle entre Lex et son père Lionel, qui était en perpétuel conflit.
Son paternel étant un monstre, il fut alors torturé entre le bien et le mal, ce qui lui donnait un aspect psychotique effrayant, digne des plus grands méchants du cinéma.
Cependant, j’ai une petite question. Pourquoi appeler cette série Smallville, alors que Loïs et Clark travailleront plus tard à Metropolis et que dans ces saisons-là, on apercevait la Justice League (alors que la série est soi-disant portée uniquement sur la jeunesse de Clark dans sa ville natale et non sur sa vie de super-héros en tant qu’adulte à Metropolis) ?
Et vous, quels souvenirs gardez-vous de la série Smallville ?
Générique – Smallville
Merci à RémyR pour ce souvenir.
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