Le Tamagotchi
1996. Bandai sauve les parents de nos incessants « Maman, Papa, je veux un chien » avec une solution venue du Japon : le tamagotchi ! Ou comment une mini-console en forme d’œuf a pu rendre simple, attractive et ludique l’éducation d’un animal et éviter bien des inconvénients.
Déjà, un animal qui pour 99 francs (rien à voir avec Frédéric Beigbeder) était fourni avec croquettes (on le nourrissait), accessoires (on le faisait jouer), clinique vétérinaire (on se transformait en infirmier/ère) et j’en passe, ça ne se refusait pas !
Ensuite, plus besoin de transporter Rex le berger allemand dans notre cartable, notre nouvel ami tenait dans la poche. Ainsi, nous pouvions montrer avec fierté aux copains les progrès réalisés depuis la semaine d’avant. Oubliés le calvaire de la promenade et surtout du ramassage de crottes, un petit coup de pelle virtuelle et hop, l’écran était nettoyé laissant Puppy respirer sans que nous n’ayons jamais été ennuyés par des odeurs nauséabondes.
Même nos camarades allergiques, ceux dont la mère était maniaque ou phobique, pouvaient posséder leur propre animal de compagnie.
Mais ne nous le cachons pas. Le jeu, finalement assez rébarbatif, finissait par nous lasser et nous avons tous laissé notre compagnon connaître une fin assez horrible quand on y pense (trop de crottes tue le Puppy). Pour finalement recommencer (fonction reset), quelques mois après, l’éducation d’un nouvel animal…
Et vous, votre tamagotchi, il s’appelait comment ?
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