Goldorak

Goldorak

Aujourd’hui un culte parmi les cultes qui a touché plusieurs générations, et qui est l’un des premiers animés japonais à avoir à ce point explosé en occident : Goldorak.

La lointaine planète pacifique Euphor a été submergée et contrôlée par les forces de Véga, des extraterrestres peu recommandables. Arctarus, le prince de la planète a pu toutefois échapper au massacre de ses proches et a volé un robot de combat Goldorak, puissance de technologie pouvant voyager à travers l’espace au sein de son propre vaisseau. Heureusement, arrivé sur Terre, Actarus se fait soigner de ses blessures par le professeur Procyon, directeur d’un centre de recherches sur l’espace, qui va se prendre d’affection pour le jeune alien et l’adopter, tandis que Goldorak est caché profondément dans une cache souterraine en dessous du centre. Ce qui tombe bien c’est que les habitants de la planète Euphor ont l’apparence humaine (contrairement aux Véga qui sont repoussant) donc Actarus se fond dans la masse sur Terre et finit par se décrocher un job en travaillant comme garçon d’écurie non loin du centre spatial.

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Mais les vieux ennemis d’Actarus vont arriver sur Terre car effectivement l’empire Vega veut conquérir une nouvelle planète, et à cette fin ils établissent une base militaire sur la face cachée de la lune. Arctarus et Goldorak vont combattre leurs forces armées, aidés par Alcor, ancien pilote de Mazinger Z (qui est une série japonaise adaptée de mangas, l’ancêtre de Goldorak assez peu connu en France) à bord d’un vaisseau spatial qu’il a lui-même construit et nommée l’OVTerre.

Forcément au fur et à mesure de la série, Arctarus s’expose de plus en plus et son identité secrète de prince d’une autre planète devient de plus en plus évidente. Il est rejoint dans sa mission par Vénusia (la fille du propriétaire du ranch où il travaille) et Phénicia sa sœur, qu’on a retrouvé quelques épisodes plus tôt lors d’un plot twist extraordinaire : elle aussi a survécu au massacre de leur peuple. Les 4 amis deviennent la Patrouille des Aigles, une force d’élite équipée d’engins de technologie qui s’assemblent à Goldorak pour les combats aériens, sous-marins et souterrains, pour s’adapter aux attaques de plus en plus retorses de l’empire Vega. Dans la dernière partie de la série (attention spoilers mais il y a prescription), le leader des Vega abandonne leur planète d’origine à cause d’une supernova, et dirige personnellement l’invasion terrienne qui leur servira de nouvelle planète. Comme on l’imagine, à la fin de la série il est détruit, ainsi que toute sa flotte, dans un combat épique entre la Terre et la Lune. Ayant éliminé leur ennemi, Actarus et Phénicia retournent sur Euphor pour reconstruire leur planète. FIN.

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Goldorak est une série animée japonaise réalisée par le célèbre studio Toei Animation (Les Chevaliers du Zodiaque, Sailor Moon, Dragon Ball…) en 1975 d’après le manga du même nom. Du haut de ses 74 épisodes, Goldorak a été diffusé en France sur Antenne 2 dès la 1ère édition de Récré A2 en 1978. Mais il a fallu attendre la fin des années 80 pour que la série soit enfin diffusée chez nous en intégralité, elle l’était alors par salves avec énormément de rediffusions.

La série a été un succès considérable partout où elle a été diffusée sauf… au Japon son territoire d’origine où elle était considérée comme une redite de Mazinger Z cité plus haut, et le fait que le personnage d’Alcor soit relégué au second plan ne passait pas trop pour les japonais. Alors qu’en France le succès a été démesuré. Goldorak a fait partie de la première salve de japanime arrivant en France au milieu des années 70. Les chaînes de télévisions s’intéressent en masse aux dessins animés nippons car ils sont assez variés et surtout ils ne coûtent pas cher du tout, comparé aux programmes américains, et ne parlons même pas des productions européennes très rares et coûteuses. La « génération Goldorak » a vraiment permis – outre le succès de ces animés – l’explosion du manga en France comme nouvelle forme de « bande dessinée » avec notamment Akira. Il y a clairement un avant et un après Goldorak dans la société culturelle française de cette époque.

Étant né à la fin des années 80 j’ai moins connu cette déferlante, puisqu’en âge d’apprécier Goldorak, la série en était déjà à ses nombreuses rediffusions et déjà bien implantée dans le cœur des français. Pour moi c’est le précurseur d’autres séries comme les Transformers ou les Power Rangers dans ce côté Mécha. Et ce qu’il faut dire c’est que la série a aussi permis de vendre pas mal de produits dérivés : comme beaucoup de petits garçons j’étais friand de robots géants et j’avais le jouet articulé Goldorak avec qui je partais à l’aventure et qui me permettait de recréer des scènes de la série qui nourrissait mon imaginaire… Que de bons souvenirs ! Le jouet en lui-même a du finir vendu dans une brocante quelques années plus tard, snif.

Maintenant c’est à votre tour, que vous soyez ou pas la Génération Goldorak, venez partager en commentaires vos souvenirs de l’animé. En attendant n’oubliez pas d’aller faire un tour sur Génération Souvenirs nous avons pas mal de produits dérivés pour vous 😉

Dites-nous, quel est votre générique de Goldorak préféré ?

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