Le Minitel
Ça nous parait bien loin tout ça, surtout depuis l’arrivée d’internet. Mais comment faisions nous avant ?
Même si les deux sont quand même très différents, tout ce que l’on faisait avec un Minitel peut actuellement se faire avec internet.
Pour la culture, minitel est en fait un acronyme : « Médium interactif par numérisation d’information téléphonique ». Il sert à se connecter au Télétel et Gretel exploités en France entre 1980 et 2012. Cocorico, il a été développé à l’initiative du ministère des PTT. Le but final est notamment de réduire les émissions de documentation papier. Ce qui aura une portée toute relative compte tenu du développement de la publicité par prospectus notamment. Je me souviens parfaitement bien de ce son si particulier au moment de la connexion et qui me donnait envie de me pendre. Avec le recul, il me manque ce petit bruit…Snif.
Alors concrètement, on en faisait quoi de ce Minitel ? Et bien, on pouvait consulter les actualités, les programmes de télévision, l’annuaire téléphonique au 3611, acheter par correspondance, aller sur des sites de rencontres ou la messagerie rose (qui a oublié 3615 ULLA ?).
Niveau facturation, vous aviez intérêt à en avoir vraiment besoin car 3613 et 1614 étaient facturés 20 francs/heure, le 3615 à 60 francs/heure. Et c’était une sacrée somme à l’époque !
Devenu trop obsolète,le Minitel et ses services ont définitivement été mis au rebus en 2012, Internet aura finalement eu raison de notre trésor national. L’appareil fait désormais partie de notre patrimoine culturel…
Quels anecdotes avez-vous avec votre Minitel ?
Merci à Morgane pour ce souvenir.
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