Resident Evil
L’un de mes jeux favoris sur la première Playstation s’appelait Resident Evil, le meilleur survival horror qui mélangeait aventure, action et un peu de réflexion avec des cheminements et énigmes à travers le manoir. La saga commence donc sur PS1 en 1996 et connaîtra un succès mondial avec de nombreuses suites ou épisodes alternatifs sur consoles de salon et portables. Le dernier épisode Resident Evil VII est sorti cette année (2017) et était très bon. La saga a eu en parallèle une série de films au cinéma à la qualité plus que discutable ! À ce jour la série s’est écoulée à plus de 40 millions d’exemplaires dans le monde, c’est l’un des succès les plus importants du monde du jeu vidéo. Et comme nous sommes en octobre et que c’est un mois spécial horreur sur le blog, on ne va pas vous proposer que des films, il y a aussi des jeux à faire !
L’histoire prend place dans le petit bourg de Raccoon City (désormais célèbre pour ses mangeurs de chair) aux États-Unis. Si la ville se porte aussi bien économiquement c’est grâce à la société pharmaceutique Umbrella Corporation, une multinationale prospère. Et Raccoon City justement est le théâtre de disparitions. De nombreuses personnes disparaissent et la police n’arrive pas à découvrir pourquoi. D’aucun prétendent que les victimes auraient été dévorées…
Dans la forêt environnante, un imposant manoir abrite des scientifiques de Umbrella. En toute tranquillité ils y font des tests pour créer des armes biologiques, des créatures résistantes aux balles, intelligentes et plus endurantes que la moyenne, le but étant de créer un super-soldat. Puis va survenir un incident. James Marcus fondateur de la société va être trahi et remplacé. Donc pour se venger il va libérer un virus expérimental issu de leurs recherches. Tous les habitants du manoir en sont infectés et deviennent des êtres primaires, poussés par le seul instinct de violence et de se nourrir… La Team Bravo des STARS (une sorte d’unité d’élite) va faire une première reconnaissance sur site mais leur contact est perdu (ce qui fera l’objet quelques années plus tard de Resident Evil 0 l’un des opus de la franchise). L’équipe Alpha est donc envoyée en renfort mais se retrouve nez à nez avec des chiens zombies extrêmement hargneux et n’a pas d’autres choix que de se réfugier dans le Manoir.
À peine arrivé qu’une partie de l’équipe disparaît déjà dans cette immense demeure. On entend un coup de feu depuis le hall. C’est à partir de là que le jeu commence vraiment (même si tout le background que je vous ai donné n’est pas ou peu expliqué) et le joueur doit choisir entre Chris Redfield et Jill Valentine, qui représentent un peu la difficulté du jeu. Jill peut porter plus d’objets, a un kit de crochetage donc n’a pas besoin des petites clés. Chris quand à lui est meilleur au combat et plus rapide mais peut porter moins d’items et n’a pas d’avantage. Outre la difficulté, le scénario change légèrement suivant le personnage que vous choisissez, notamment dans les interactions que vous avez avec les autres, et aura une incidence sur la fin du jeu avec l’une des 8 fins possibles. Une fois choisi votre héros, il faut chercher l’origine du coup de feu et vous rencontrez ainsi votre premier zombie…
À noter que le nom original japonais du jeu est Biohazard (danger biologique), un titre qui ne pouvait pas être repris aux US pour des raisons de droits, ce qui donna le fameux Resident Evil que Capcom décida de garder pour l’Europe. Le jeu est culte sur plein d’aspects, déjà le fameux écran titre avec la musique inquiétante, dés que vous cliquiez sur commencer, un flash suivi de la fameuse voix grave avec accent prononçant le fameux « Resident Evil ». Ensuite ces fameux tampons encreurs qu’on devait impérativement récupérer pour sauvegarder, sauvegarde possible uniquement au niveau des machines à écrire ! Les tampons étaient précieux, il y en avait peu, et les machines disséminées d’un bout à l’autre du manoir. Et puis ce fameux manoir avec ces différentes pièces (la célèbre animation de la porte qui s’ouvrait dans le noir pour passer d’un environnement à l’autre). L’obligation de faire des allers et venues répétées dans tout le manoir suivant les énigmes qu’on résolvait, les clés qu’on trouvait et qui ouvraient différentes sections, et puis devoir se creuser les méninges pour trouver comment utiliser un nouvel item qu’on venait de récupérer pour faire progresser le jeu !
Le jeu à l’époque reprenait les codes des films d’horreur, et l’ambiance rappelle beaucoup La Nuit des morts-vivants des George Romero (et d’autres classiques du film de zombie). Avec notamment les gens qui ont été transformés en zombies, et avec des plans de « caméra » assez proches, notamment lorsque le joueur découvre le premier zombie du jeu, à genoux en train de dévorer sa proie et tourne sa tête doucement vers nous. Le créateur du jeu a par ailleurs avoué s’être inspiré de l’ambiance des films d’Hitchcock, en particulier Psychose.
La saga a un peu changé par la suite, s’orientant parfois plus vers l’action que l’horreur ou les énigmes. C’est d’ailleurs pour ça que Resident Evil VII a fait du bien, parce qu’il proposait un vrai survival horror comme dans le passé avec des éléments de gameplay bien connus et plein de nouveautés. On espère que la suite suivra cette voie. Et vous les amis, vous aimez les zombies de Resident Evil ? Quels sont vos passages cultes ?
Trailer – Resident Evil 1
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