Robocop

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La décennie 80 fut celle des robots au cinéma ! Après « Terminator » et « Short Circuit », qui se souvient du film culte et controversé « Robocop » de « Paul Verhoeven », paru en 1987 ? Il avait traumatisé toute une génération ! Rappelez-vous…

Je me rappelle très bien, quand je l’ai vu pour la 1ère fois. J’avais 9 ans et je m’étais levé très tard dans la nuit, pour prendre un verre d’eau dans la cuisine et vu que je n’avais pas sommeil, j’ai allumé la télé et je suis tombé dessus. J’ai donc regardé à mon jeune âge même si c’était un film interdit aux moins de 12 ans (ou 16 ans, je crois) ! Oops (rires) !

L’histoire contait celle d’Alex Murphy, qui était policier dans un quartier mal famé de Détroit. Un soir, en pleine arrestation, il fut pris pour cible et assassiné. Une grande et surpuissante firme militaire, décida donc de le transformer en une expérience mi-humaine-mi-machine, appelée « Robocop ». Mais, malgré sa fonction de robot-flic, ses sentiments humain, refont surface et il ne veut qu’une chose : se faire justice.

En le revisionnant à l’âge adulte pour les besoins de cette chronique, je trouve que c’est un film nécessaire au cinéma. En effet, certaines scènes peuvent être choquantes, démontrant alors par ce biais, que ce n’est pas qu’un film comportant uniquement des plans formatés pour la ménagère. Dites-moi, ce que vous en pensez ?

robocop

De mon côté, je comprends l’ultra violence véhiculée dans ce film, car elle reflète un quotidien : celui de policiers en fonction dans une ville corrompue et cela pose donc la question suivante : ce récit aurait-il eu la même force sans cette violence omniprésente ? La réponse est non ! Elle sert donc un propos, celui d’un homme détruit, puis remplacé par une machine, qui fait passer son devoir de policier avant tout le reste, dévoilant alors une bravoure et une dignité à toute épreuve, face à son humanité perdue ! Cela me bouleverse tellement, que je le range au même niveau que le film « Elephant Man » de « David Lynch » (1980), de par cette dignité exemplaire et son rapport humain-hybride. Dites-moi, si j’ai tort ? À vous, de me le dire..

De plus, je fais un parallèle avec le célèbre roman « Frankeinstein », car l’homme n’est plus rien, au détriment de la machine et à cause de ça, il effraie également la seule femme, qu’il aime et qui le rejette. Mettant donc en avant l’extérieur, au détriment de l’intérieur, ce qui est hélas, la norme de la société superficielle de cette époque, qui était basée sur l’apparat. Cela me faisant toujours verser la petite larme.

Le fait de parler de la médiatisation, de la technologie, ainsi que de la mégalopole de Détroit, est clairement provocateur, voir politique dans cette histoire, car cela dénonçait haut et fort les défauts des valeurs si chères de l’Amérique puritaine, qui se croyait un peu tout permis. Alors, pour cette belle leçon de vie, on peut dire : Merci « Paul Verhoeven » !

« Robocop » fut un succès avec plus de 57 millions de dollars de recettes récoltés, pour un budget de 13 millions et a été rentable 4 fois. Il a alors engendré plusieurs suites comme « Robocop 2 » (1990) et « Robocop 3 » (1993), deux séries télévisées : « Robocop » (1994) et « Robocop » (2001), deux séries animées « Robocop » (1988) et « Robocop : Alpha Commando » (1998), ainsi que de nombreux jeux vidéos comme le culte « Robocop Vs Terminator » (1993), mais également des bandes dessinées…

Et vous, quels souvenirs gardez-vous du film « Robocop » ?

Bande-Annonce – Robocop (1987)

Merci à RémyR pour ce souvenir.

  • tang
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    menelik
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