Elephant Man

the-elephant-man

Elephant Man, est un film dramatique américain réalisé par David Lynch en 1980. Il est basé d’après les romans  »L’Homme Elephant Et Autres Souvenirs » du docteur Frederick Treves et  »The Elephant Man, A Study In Human Dignity », écrit par Ashley Montagu. Il met en scène : John Hurt (Joseph Merrick dit  »Elephant Man »), Anthony Hopkins (Frederick Treves), Anne Bandcroft (Mme Kendall) et  John Gielgud (Carr Gomm).

Le récit dévoile l’histoire vraie de Joseph Merrick, un homme atteint de malformations physiques, que tout le monde surnommé  »Elephant Man ». Marginalisé par la société, qui le traite comme un monstre, il subit de nombreuses brimades et insultes. Un jour, le docteur Frederick Treves, l’arrache à son ancienne condition de vie et l’emmène se réfugier dans un institut, à l’abri des regards indiscrets où il se révèle être un homme doté d’une intelligence supérieure à la moyenne.

Il exploite les thèmes suivants : la différence, la beauté intérieure-extérieure, la persécution de la société envers les personnes aux physiques dit  »hors normes », la bêtise humaine, la douleur intérieure et extérieure d’un individu catégorisé comme  »différent », l’exclusion sociale, la peur de l’autre que ce soit de Joseph Merrick à travers la société et vice-versa, l’atteinte à la vie humaine par le biais de l’instrumentalisation, l’esclavagisme et la monétisation de Joseph envers un public lors des scènes du cirque, sans oublier la relation entre un docteur et son patient.

Cela procure des scènes dépassant l’encontre de la dignité humaine lorsqu’une personne déclare à un homme du cirque que : « Joseph est une exhibition dégradante pour les personnes qui la regarde et qu’il est une ignominie qui n’est pas tolérable », bouleversantes quand le docteur Treves découvre Joseph et verse des larmes, déchirantes quand Joseph déclare qu’il doit être une grande déception pour sa mère et qu’il se demande si celle-ci pouvait l’aimer tel quel, tout en ajoutant qu’il essaie tellement de se faire aimer par quelqu’un, effroyables quand il crie : « Je ne suis qu’un homme, pas un animal, ni un monstre » après qu’il soit pourchassé par la foule dans la gare, horribles lors de son passage à tabac par un groupe d’hommes qui ont envahi l’institut où il réside afin de l’humilier et que ces derniers lui montrent son vrai visage par le biais d’un miroir et enfin impensables quand il est enlevé, instrumentalisé et enfermé dans une cage avec les autres animaux du cirque.

the-elephant-man-john-hurt-30963010-2560-1673.jpg

Lors de la scène où Joseph fut martyrisé dans sa chambre par un groupe d’individus, je me demande s’il ne fut pas placé dans un institut spécialisé, voire même psychiatrique, car ce lieu est à l’écart tout en haut de ce bâtiment, laissant alors le doute où il se trouve. N’oublions pas que dans l’ancien temps, les personnes qui furent catégorisées « comme un danger », étaient placées en isolement des autres dans ce genre de lieux, ce qui renforce l’aspect choquant au récit, si c’est le cas. Dites-moi, si je me trompe ?

D’un point technique : l’histoire, tirée d’un fait réel est bouleversante, disons même effroyable de par le point de vue du spectateur, qui lorsque celui-ci se place dans la peau de Joseph, perçoit et comprend la douleur ressentie par cet homme. Le jeu d’acteur de John Hurt dans le rôle titre, est magistral dans le rôle de Joseph Merrick. Les décors, les costumes, ainsi que la musique reflètent parfaitement l’époque victorienne de la fin du XIXème siècle. Quant à l’aspect général du récit, qui tourné en noir et blanc, ajoute un cachet personnel, tout en accentuant l’allure dramatique à l’histoire vécue par le protagoniste principal, ce qui lui confère une certaine une subtilité, voire même une pudeur intimiste au récit.

En réalisant  »Elephant Man », David Lynch propose un film tragique d’une trop rare intensité, jamais vue dans le cinéma, qui évoque la beauté intérieure-extérieure, tout en révélant le plus bas aspect de l’humanité tels que ; le rejet, insultes et humiliations publiques de la société envers une personne au physique dit  »hors-normes ». Il y démontre aussi un inversement des normes cinématographiques : le personnage principal n’a pas un physique et une vie parfaite (contrairement aux autres blockbusters sortis à cette époque). Sa vie est injuste et le traitement à son égard : indigne de la condition humaine. Quant à la société, elle fait preuve de mépris et d’arrogance envers Joseph, qui n’a rien demander, à part que d’être normal et d’être aimé. Complété d’une performance extraordinaire de John Hurt dans le rôle-titre face à l’excellent Anthony Hopkins, qui crèvent tous les deux l’écran.

Étant un succès au box-office mondial, le film devient culte, tout en ne laissant personne indifférent, lors de sa sortie en salle. À noter, qu’il fut nommé huit fois aux oscars et n’a jamais rien gagné ! Quelle honte, car c’est l’un des plus beaux chefs-d’œuvres de l’histoire du cinéma, si ce n’est le plus beau film du siècle ! A voir absolument, au moins une fois dans sa vie !

Un seul mot : MAGISTRAL !!!

Bande-Annonce The Elephant Man

Merci à RémyR pour ce souvenir.

  • Publicité chocolats Treets
    Gâteau Yes des années 80
    tang
    menelik

  • Widget not in any sidebars
    Loading Facebook Comments ...

    Pas de réponses

    Laisser un commentaire

    Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

    Merci de compléter le CAPTCHA. * Le temps imparti est dépassé. Merci de saisir de nouveau le CAPTCHA.

    ↓