Mercurochrome, le pansement des héros
Ou des zéros ? Parce qu’à bien y réfléchir quand on se casse la margoule à raison de 5 fois à la suite je ne sais pas combien de fois par jour, on fait plutôt partie du deuxième clan. Qu’importe ce que dira Mercurochrome avec son slogan. Même si on peut reprocher à la marque une pseudo publicité mensongère, on ne pourra pas lui imputer une méconnaissance du bourrage de crâne. Ah, ça les publicitaires à l’origine du spot pour le désormais célèbre pansement avaient bien intégré la notion de matraquage en 1998. La publicité ou une partie de celle-ci était répétée à plusieurs reprises plusieurs fois par jour ce qui était particulièrement horripilant à la longue. La technique fut tellement efficace que lorsqu’on nous dit le nom de la marque aujourd’hui, on ne peut s’empêcher d’y associer la suite « le pansement des héros ».
La publicité, elle, avait moins marqué les esprits mais était tout de même plutôt intéressante. Elle pointait du doigt la durabilité de Mercurochrome dans le temps, tentant sensiblement de créer un attachement entre la marque et les différentes générations. En gros, « toi comme Grand pa, tu peux utiliser et faire confiance à Mercurochrome, contre les bobos du quotidien ». Le produit au départ en flacon avait évolué en pansement, plus pratique mais toujours dans le même esprit. Pour montrer le contraste entre le temps passé et le temps présent, une partie était en noir et blanc (avec un petit clin d’œil à Doisneau avec la pointe rouge du mercurochrome) et l’autre en couleur. Le vélo avait remplacé la charrette en bois, et la sécurité avait elle aussi évolué car le casque était requis quand le béret faisait l’unanimité par le passé. Bien vu ! Comme quoi, il y a confirmation qu’on savait puber à l’époque !
Vous n’en avez pas eu assez ? Vous en voulez encore ? Allez cadeau !
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