« Chut »… Chanel n°5
Un petit peu d’histoire…
Chanel n°5 est, encore aujourd’hui, l’un des parfums les plus connus au monde.
Au fil des époques, égéries et réalisateurs de renoms se succèdent pour nous raconter une histoire autour de ce parfum. En 1997, la célèbre marque de luxe française pose son dévolu sur Luc Besson pour réaliser « Le chaperon rouge », qui correspond assez à son style apparenté au « cinéma du look ».
Scénarisé par Karl Lagerfeld, c’est l’actrice-mannequin Canadienne, Estella Warren qui prête ses traits au chaperon.
Souvenez-vous… Nous sommes en 1998, à l’intérieur d’une salle de cinéma. L’hiver commence à pointer le bout de son nez. Il n’est pas encore question de nomophobie. Vous avez les yeux rivés sur l’écran. Soudain, les lumières s’éteignent. Une bande annonce et un film publicitaire, c’est le protocole.
« Chut »…le film publicitaire commence..
Le chaperon a une vingtaine d’année.
Nous la reconnaissons aisément à son habit rouge et à son panier recouvert de tissu Vichy. Toutefois la forêt et son sentier de terre ont disparu; la jeune femme évolue dans un univers rétro-futuriste ou « steampunk », qui à l’époque, fait écho au dernier long-métrage de Luc Besson, « Le cinquième élément ».
Au rythme de la musique de Danny Elfman (« Edouard aux mains d’argent »), notre héroïne emprunte une passerelle en métal qui mène à la chambre forte renfermant le fameux parfum. Un doigt sur le chiffre 5 du clavier digital et « voilà », la porte blindée s’ouvre à nous.
Perdue à la manière d’une enfant, le chaperon pose son panier et quitte le chemin pour se diriger vers une pile de bouteille de parfum. Elle s’en empare d’un, la pile s’effondre, l’alarme s’enclenche et notre chaperon termine au commissariat pour intrusion avec effraction…Non, cessons d’être pragmatique et continuons de rêver un peu.
Bien évidemment, la pile ne s’effondre pas. La belle se parfume en nous lançant un regard mystérieux tandis qu’un loup menaçant fait irruption.
Une fois parée, le chaperon range la bouteille dans son panier et se dirige d’un pas assuré vers la sortie.
Les portes s’ouvrent. Une tour Eiffel enneigée apparaît. Le chaperon, le loup, la bouteille de Chanel n°5, la vision d’un Paris hivernal, Danny Elfman, tous les éléments du conte de fées sont présents, plongeant le (télé)spectateur dans un état d’émerveillement silencieux.
Mais le loup rôde toujours. Pas de chasseur pour venir à la rescousse du chaperon. Celle-ci parvient à mater l’animal d’un regard (et en utilisant 100% des capacités de son cerveau grâce aux pouvoirs du parfum..) et d’un « chut » persuasif.
Sans plus attendre, Mademoiselle Chanel disparaît dans la ville lumière sous le hurlement du loup…
La publicité se termine pour laisser place à votre film…
Étiez-vous dans les salles obscures durant l’hiver 1998 ?
Pour ma part : oui. Mais pour quel film ? Mystère…
A l’évidence, j’ai retenu cette publicité.
Le Saviez-vous ?
Il existe une deuxième version du « Chaperon » sortie en 1998. Bien que similaire, l’histoire se déroule dans un musée où la célèbre bouteille de parfum est exposée.
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