La cage aux folles

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Je continue mon cycle patrimoine du cinéma français avec « La cage aux folles ». Réalisé en 1978 par Edouard Molinaro, il est devenu culte avec 5 millions d’entrées. Souvenez-vous !

Adaptation de la célèbre pièce de théâtre de Jean Poiret datée de 1973, cette version parle de la vie d’un couple Renato et Albin. Ils sont propriétaires de la boite : « La cage aux folles ». Mais lorsque Laurent, le fils de Renato, annonce son mariage avec Muriel, la fille d’un député conservateur, tout se complique…

Honnêtement, j’ai toujours perçu des brides à la télé, sans y prêter attention. J’avais trouvé le nom, mais aussi certains personnages, assez caricaturaux. Cependant, quand je le re-visionne minutieusement, afin d’en écrire un article, je constate, que c’est pour mieux détruire ces stéréotypes.

C’est donc une simple comédie de mœurs, qui fait évoluer la mentalité et juste par ce biais, c’est incroyable. Nous avons deux univers qui cohabitent : léger et artistique via les parents de Laurent, face à celui du conservateur et réaliste à travers les parents de Muriel, sa fiancée.

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Je trouve les Michel, en l’occurrence Serrault et Galabru, absolument magistraux dans leurs rôles. Ils sont quand même semblables sur un point : ils en font trop, mais c’est ce qui fait le charme du récit. Certaines scènes sont cultes comme : celles où ils sont dans un bar et lors du dîner de présentation des parents.

D’autres sujets comme le paraître en société et plus particulièrement dans la famille, sans oublier l’acceptation et le rejet à un moment donné, sont également abordés. Par exemple, la scène quand Renato essaie de faire partir Albin, pour ressembler à une famille « normale » lors du dîner du soir, m’est déchirante. Renato change même leur appartement ! Pour moi, c’est impensable ! Sinon, quand les employés de la boite de nuit débarquent en plein repas et que le député conservateur, ainsi que sa femme sont obligés de se transformer pour rentrer chez eux, c’est drôle et personnellement, je n’aurais pas vu de meilleure fin. Qu’en dîtes vous ?

Ce récit a engendré deux suites datées de 1980 et 1985, ainsi que le génialissime remake avec Robin Williams en 1996. Quant à Serrault, il remporte le César du meilleur acteur en 1979. Et pour moi, c’est largement mérité !

Et vous, quels souvenirs gardez-vous de « La cage aux folles » ?

Bande annonce – La cage aux folles

Merci à RémyR pour ce souvenir.

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