Les Schtroumpfs
Impossible de ne pas connaître les Schtroumpfs (France), Smurfs (Angleterre) ou encore Pouffi (Italie). Ces petites créatures bleues, hautes comme trois pommes, attifées d’un bonnet de nuit blanc et d’un pantalon sans braguette sont nées sous la plume du dessinateur belge Peyo en 1958. Elles ont cependant dû attendre 1982 pour s’animer grâce aux studios américains Hanna-Barbera. Elles passaient bien à l’écran avec leurs traits un peu grossiers – on ne peut décemment pas dire qu’un Schtroumpf soit beau – qui les rendent si attachants. Bon il faut aussi dire que le Schtroumpf a un grand cœur, qu’il est l’ami de tout le monde et souvent de bonne humeur (à part le Schtroumpf grognon évidemment). Il parle une langue trop chou appelée le Schtroumpf dont le principe est de remplacer les noms par Schtroumpf, les verbes par schtroumpfer et les adverbes par schtroumpfement. Étonnamment, elle est compréhensible par tous. Comme quoi, à quoi bon inventer une langue complexe comme le français quand on peut se comprendre avec des Schtroumpfs partout !
Sinon, le Schtroumpf a le don de se mettre dans des galères pas possibles ! Pourtant, il vit isolé au milieu de la forêt, dans une maison en forme de champignon, sa vie devrait être calme et paisible. Que nenni ! Le vieux sorcier Gargamel, tout de noir vêtu, qui souffre d’une calvitie précoce et habite à l’orée de la forêt, a pour but dans la vie de pourrir celles des Schtroumpfs. Heureusement pour nos compagnons, il n’arrive jamais à trouver le chemin qui mène à leur village et est trop bête pour rivaliser avec l’ingéniosité de nos petits bonhommes. Son chat Azraël n’a pas inventé l’eau chaude non plus.
Ce qui est rigolo aussi chez les Schtroumpfs c’est qu’ils se ressemblent tous et qu’ils sont pourtant tous différents. Ils ont chacun une caractéristique propre ou un passe-temps qui permet de les différencier les uns des autres. Il est vrai que sinon, nous serions vite perdu vu qu’ils sont 107 ! Ainsi nous retrouvons avec plaisir à chaque lecture le Schtroumpf à lunettes, toujours prêt à faire la morale à ses comparses malgré les nombreux coups reçus en représailles (j’adorais sa voix). Le grand Schtroumpf est l’homme sage du village, on le reconnait à son bonnet et pantalon rouges et sa barbe blanche Le Schtroumpf farceur et ses cadeaux péteurs rouge et jaune, lui, aime amuser la galerie au détriment d’une malheureuse victime qui a osé ouvrir le paquet empoisonné, ce qui suscite l’interrogation car à force, ils devraient savoir qu’il y a entourloupe non ? La Schtroumpfette, une belle blonde, qui fait chavirer le cœur de tous les Schtroumpfs (même du grand Schtroumpf si si !). Pourtant elle semble plutôt être attirée par le Schtroumpf costaud comme quoi même en dessin animé, les femmes préfèrent les hommes forts qui peuvent les protéger.
Et aussi le Schtroumpf paresseux, le Schtroumpf paysan, les p’tits Schtroumpfs… Tous les citer prendrait 107 ans (ah, ah) donc je finirai avec mon préféré le Schtroumpf bricoleur qui est le seul qui bosse vraiment (et pas que sur le barrage tous les 36 du mois). En même temps il est vrai que sa passion c’est le bricolage donc c’est plus utile que celle du Schtroumpf coquet dont l’unique passe-temps est de se regarder dans un miroir…
Je me rappelle de son invention géniale, un Schtroumpf robot qui fait tout à sa place et qui fait une superbe soupe à la salsepareille, met prisé des Schtroumpfs.
Et vous, qui était votre Schtroumpf favori ?
Générique – Les Schtroumpfs
Widget not in any sidebars
Pas de réponses