Anastasia
Pour la génération 2000, Anastasia était notre « Reine des neiges ».
Et pourtant…Anastasia n’est PAS un Disney (mais ce n’en est pas moins un excellent cru).
En 1994, le très étrange « Poucelina » annonçait plus ou moins l’arrivée d’un des rares films de Don Bluth qui soient accessibles au grand public. Fort heureusement, Anastasia n’aura pas hérité des tares de sa grande sœur liliputienne (Poucelina était l’adaptation de « Poucette », un conte d’Andersen). Andersen ? Encore lui ? Tiens, tiens…
Qu’en est-il d’Anastasia ?
Oublions la véracité historique, nous parlons bien évidemment d’un conte de fée avec de l’aventure, de la romance, du rire…(c’est ce qu’ils écrivent sur la jaquette en tout cas).
Dix ans après la révolution de 17, la population de Saint-Pétersbourg est en émoi, s’interrogeant sur la disparition de la jeune duchesse Anastasia. Pendant le massacre de la famille impériale par les bolcheviks, elle serait parvenue à s’enfuir des griffes de Raspoutine. Néanmoins sa grand-mère, l’impératrice, est toujours à sa recherche, et promet une récompense à celui ou celle qui parviendra à retrouver sa petite fille.
De son côté, Anya, une orpheline de 18 ans, frappée d’amnésie, se retrouve seule et sans projet d’avenir (rassurez-vous, elle a au moins toute sa vie, ce qui est une chance fabuleuse !). Désireuse de se rendre à Paris où elle pense y trouver la vérité sur ses origines, elle rencontre Dimitri, un jeune aventurier de Saint-Pétersbourg qui voit en Anya la candidate parfaite pour interpréter Anastasia.
Grâce à cette supercherie, il espère ainsi tromper son monde, récupérer la récompense de l’impératrice pour ensuite vivre sur une île déserte entourée de jolies pièces d’or (oui, il est nul son rêve). Mais le chemin vers Paris ne se fera pas sans encombre, car le vil sorcier Raspoutine (allez, hop, Boney M dans la tête) n’entend pas laisser s’échapper Anya-Anastasia une seconde fois.
Nous sortons d’Anastasia avec des étoiles pleins les yeux. Tous les ingrédients qui font un Disney de qualité sont présents, au service d’une bonne histoire.
Cependant si nous voulons être de bonne foi, certaines scènes font très « chick flick » (terme anglophone qui désigne un film visant un public féminin). La relation entre Dimitri et Anya-Anastasia suit le schéma classique d’une comédie romantique (on sait qu’ils vont finir ensemble mais la question est de savoir comment). Le choix de Meg Ryan et de Céline Monsarrat (voix française de Julia Roberts) – deux grandes figures de la comédie romantique – pour prêter la voix d’Anastasia en VO et VF, est à mon sens pertinent.
Par ailleurs, Anya s’adresse directement à son public – les petites filles – lorsqu’elle énonce cette très jolie phrase: « Oui, je crois que toutes les petites filles rêvent d’être princesse ».
Alors qu’importe ? Assister à l’évolution d’Anya en Anastasia est toujours une joie.
De l’orpheline en haillons qui valse nonchalamment dans les bras de fantômes, elle termine victorieuse sur un bateau-mouche à Paris; en jeune femme resplendissante dans sa robe de bal, elle embrasse un avenir concret à pleine dent.
J’ai oublié de vous parler de Barthok, la petite chauve-souris qui sert d’anti-dépresseur à Raspoutine. C’est un « side-kick » sympathique, parfait pour détourner les yeux des enfants des horribles grimaces de Raspoutine…
Alors ? Anastasia, vous évoque-t-elle toujours autant le vent de novembre ?
Le Saviez-Vous ?
Anastasia n’est pas un film Disney. Anastasia n’est pas un film Disney. Anastasia n’est pas un film Disney. Anastasia n’est pas un film Disney. Anastasia n’est pas un film Disney. Anastasia n’est pas un film Disney. Anastasia n’est pas un film Disney. Anastasia n’est pas un film Disney…
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